


Ovila David Huard
Né en 1965 à Saint-Eustache, Ovila expose désormais ses œuvres dans le vieux et le Nouveau Monde, de Port‑Daniel en Gaspésie au Carousel du Louvre à Paris.
Car-washer de l’âme ou saltimbanque dans l’adversité
Si l’âme occupe une place primordiale dans l’univers d’Ovila David Huard, c’est autour d’un monde effervescent de mouvements, de sons et de couleurs qu’il gravite depuis les années soixante-dix – en marge d’un milieu aux prises avec un rouage dysfonctionnel qui le propulse dans la créativité : dessin, musique, peinture, chorégraphies, mode, décors théâtraux, urbains et champêtres. En dehors de son atelier de Salaberry-de-Valleyfield, il partage sa passion dans le cadre de séances de formation. Il s’est fait remarquer partout au Québec, en Ontario, dans de nombreuses villes américaines et, plus récemment, dans les plus grandes galeries européennes, dont celle du Carrousel du Louvre. Il est invité à exposer à Cannes en 2016 et expose a Luin et Gland en Suisse.
Ovila a esquissé des dessins dignes d’une exposition dès l’âge de 12 ans. Ayant étudié à l’École des arts numériques du Collège Inter-Dec en 1994, il maîtrise le logiciel de dessin Adobe Illustrator, le logiciel de retouche Adobe Photoshop et le logiciel de création sonore Magix Music Maker pour optimiser les qualités visuelles (éclairage) et sonores, voire olfactives de ses œuvres. Il sait maintenant se distinguer en réalisant des logos, des affiches et des mises en page dans le cadre de nombreux mandats professionnels.
C’est en constatant l’étincelle dans les yeux du public, son éclat et son sourire, qu’Ovila se consacre presque entièrement à la peinture depuis 2009, et ce nouvel élan de fraîcheur le pousse à se surpasser. Il se laisse emporter par une inspiration issue de sa propre vie et destinée à toucher la vie d’autrui dans un mouvement allégorique. Ses personnages, ses sujets et l’objet de son inspiration flottent dans un monde de rêve et de bonheur – le miroir de sa propre réalité et la source de son thème : « Imaginer l’imaginaire ».
Ovila est aussi directeur artistique de son ensemble chorégraphique Visages qu'il a démarré en octobre 2016. Visages est un regroupement d'anciens passionnés de corps de clairons et d'ensembles chorégraphiques. Ovila s'exprime aussi dans le mouvement et la musique.
Restaurateur depuis 2017, il ouvre aussi son resto à tous les mardis soir à tous les artistes de la région. Des ateliers libres et thématiques à l'occasion il adore peindre avec d'autres artistes. Il croit que de peindre collectivement stimule encore plus notre créativité.
Après 5 années à Valleyfield, dû à la pandémie, Ovila ferme avec ses partenaires le resto-traiteur Fourchettes et pigments et déménage officiellement a Percé. Dès le mois de juin 2021 il ouvre sa toute première galerie d'arts, boutique de trouvailles et café qui sera situé au 170, route 132 à Percé, juste en face du fameux rocher. L'artiste Ovila aura pignon sur rue dans un environnement ou le touriste et résidents pourra découvrir son art inspiré de la Gaspésie et de son passé.
Ayant des racines en Gaspésie, il est fier de poursuivre l'histoire familial de son père qui est natif de Saint-Godefroi. Il rejoint aussi ses cousins et cousines qui y demeurent encore aujourd'hui. Ovila redécouvre la Gaspésie d'un nouvel œil depuis quelques années. Sa participation au symposium de Port-Daniel à deux occasions il y a quelques années lui a donné envie de s'y installer.
'' Je me souviens d'avoir découvert l'artiste Mylène Henry qui a ouvert sa galerie il y a une douzaine d'années. Elle a transformé un garage d'une maison résidentielle en galerie-boutique. Une artiste d'un grand talent qui sans le savoir a semé dans ma tête l'idée de m'y installer un jour! Ce rêve devient enfin une merveilleuse réalité et je suis vraiment très excité de m'y installer et de créer de nouvelles oeuvres sur ce site enchanteur qu'est Percé!''


